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nous nous préparâmes à la mort, comme c’est le devoir des marins qui sont sur le point de faire naufrage. Les vagues nous élevaient si haut, que nous nous trouvions suspendus en l’air comme si nous avions été au haut d’un mur. Dès que le vaisseau toucha la côte, il fut brise en morceaux ; quelques-uns sautèrent à l’eau et gagnèrent la terre en nageant ; d’autres y arrivèrent portés sur des débris. Enfin, par la grâce de Dieu, nous échappâmes tous ; mais le vent et la pluie nous avaient presque entièrement glacés.