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Très-vérouillée est la porte
Qui protége ce réduit ;
Un couloir cher au cloporte
En zigzagant y conduit.


Vêtu d’un foin vénérable
Là le vin des bons aïeux
Dort d’un sommeil admirable
Qui date d’un siècle — ou deux !


C’est la santé, c’est la joie
Que recèlent ces flacons
Dont le flanc glauque chatoie
Sous de poussièreux flocons.


On garde pour maint soir sombre
Ces grands vins coulant d’aplomb,
Car au fond des verres sombre
Le spleen au masque de plomb.


Lors dans la chambre qu’enchante
L’âme folle des cruchons,
Quelle bataille alléchante !
Se bombarder de bouchons