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PRÉFACE
e Parnasse que mit bas, vers l’an de grâce 1866,
cette intarissable bavarde qu’on nomme la
Muse, se divisa en deux camps.
Les uns, parmi les poètes nouvellement éclos, s’éprirent de Leconte de Lisle et firent, à leur tour, défiler devant nous toute une armée de bouleversants fantoches, de vieux pîtres de l’Olympe, exhumés des rapsodies accablantes d’Homère ou des mythologies obscures de la Finlande et de l’Inde.
Les autres s’engagèrent à la suite d’Hugo, dans ces coins de sentimentalisme à outrance et
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