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DE LA DUNE

XXIX

TRAIN DES MARIS



L’air au loin s’obscurcit d’un nuage safran.
Dans son ombre s’avance, ainsi qu’un dieu d’Olympe,
Le train des samedis où seul Saint-Joseph grimpe.
Vague, un grand cliquetis de bois vient en courant.

Comme un coup de canif aigre et perçant, ce merle
De métal, le sifflet, a retenti, railleur,
Puis sous le blond soleil brillent, hauts en couleur
Jaune, les cuivres neufs que la vapeur emperle.