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DE LA DUNE


La mouette rayait, grise, le flot qui gronde…
J’ai vu la mer, j’ai vu la mer immense et blonde
Elle poussait vers moi son grand rugissement.

Mais sa voix ne saurait étouffer dans mon âme
L’inoubliable et doux et long bruissement
Du chaud baiser d’adieu de sa lèvre de flamme.