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assertorique négative ; s’il y a une conclusion avec une mineure négative contingente, c’est parce qu’on transforme la mineure négative en une affirmative ; sous cette réserve, il y a toujours une conclusion avec des prémisses quelconques, dès que la majeure est universelle.

IV. — Syllogismes dont l’une des prémisses est contingente et l’autre, nécessaire.

1re  figure. La conclusion n’est pas toujours une contingente ; c’est parfois, si l’on préfère la présenter ainsi (cf. ch. 16 fin), une assertorique.

Lorsque la contingente est mineure, le syllogisme est imparfait et la conclusion est contingente ; cependant, lorsque la mineure contingente, qui doit toujours en fin de compte être affirmative, est jointe à une majeure négative, la conclusion peut être présentée comme une assertorique négative.

Lorsque la prémisse contingente est majeure, le syllogisme est parfait, et la conclusion est une contingente.

Avec une mineure négative contingente, on peut obtenir une conclusion, grâce à la transformation de cette mineure en une affirmative.

V. — Syllogismes de la 2e  figure avec deux prémisses contingentes, ou une prémisse contingente et l’autre, soit assertorique, soit nécessaire.

Lorsque les deux prémisses sont contingentes, il n’y a jamais de conclusion. Pour qu’il y ait syllogisme, il faut que ce soit la prémisse assertorique, ou la prémisse nécessaire, qui soit universelle et négative ; car cette prémisse peut seule devenir majeure dans les modes cElArEnt et fErIO de la 1re  figure, auxquels se ramènent les syllogismes de la 2e  figure ; elle le peut seule, car les négatives universelles contingentes ne se convertissent pas. — L’invalidité des syllogismes en bArOcO se démontre par des exemples exclusivement. — Dans les syllogismes où les deux pré-