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l’étude de la nature, si tant est qu’il ne s’y réfère pas dans sa logique même. Mais la métaphysique n’a pas ces généralités pour objet. Elle en reprend l’examen sans doute ; seulement c’est pour leur donner un fondement, non pour les poser et les éclaircir en elles-mêmes. Que de cette manière de faire il résulte des répétitions, la chose est incontestable. Cependant il ne faudrait pas sacrifier à un avantage accessoire la vérité dans l’enchaînement des parties de la doctrine d’Aristote. Nous mettrons donc, comme Aristote lui-même l’a fait, car il allait des phénomènes à leur explication[1], les sciences de la nature avant la métaphysique.


  1. Cf. Zeller, p. 165, n. 2 ; dans cette note, il renvoie à Méta. Α, 9, 992 a, 24 ; De caelo, III, 7, 306 a, 16 ; De an. I, 4, 402 a, 46 (cf. 5, 409 b, 11 sqq.).