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ALEXANDRE DE RIVIÈRE

(1561-1618)


Le sieur de Rivière n’est pas né en Bretagne, et ce n’est pas un poète original ; quels sont donc ses titres à être compris dans une Anthologie bretonne ? D’abord son Zodiaque Poétique est une imitation, une paraphrase, bien plutôt qu’une traduction du Zodiaque de Marcel Palingene[1] ; et Rivière, en

  1. Pierre-Ange Manzolli naquit à Stellata, dans le Ferrarais, au commencement du XVIe siècle (ses anciens traducteurs l’appellent quelquefois Stellat). — Il publia, sous le pseudonyme de Marcellus Palingenius, un poème intitulé : Zodiacus Vitæ, dédié à Hercule, duc de Ferrare. La 1re édition de ce poème, qu’aucun bibliographe n’a vue, et que l’Inquisition détruisit, dut paraître à Venise, en 1534. Il y a plusieurs autres éditions, celle de Bâle (1537), celle de Lyon (Jean de Tournes, 1589), celle de Rotterdam (1722). — Olivier de Magny et Jean Avril avaient entrepris des traductions complètes du Zodiaque, qui n’ont pas été publiées ; en dehors de l’imitation de Rivière, Scévole de Sainte-Marthe (Premières œuvres, Paris, Federic Morel, 1569) a traduit ou imité treize morceaux de Palingene ; la seule traduction en prose française est due à un sieur de la Monnerie, elle parut en 1731 (à la Haye, chez J. Vanden Kieboom), avec une dédicace à lord Chesterfield et une préface, qui n’est pas du traducteur.