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COMTESSE DU MURAT

Pagon [l’enchanteur], leur fit trouver le secret malheureux
De s’ennuyer du bonheur même.

Il y a également, dans le Prince des feuilles des détails très poétiques, le Myrte animé, le Papillon couleur de feu, etc.

Le conte de l’Heureuse peine se termine ainsi :

Tant qu’amour fait sentir ses peines, ses tourments,
Et les doux transports qu’il inspire,
Il reste cent choses à dire
Pour les poètes, les amants ;
Mais, pour l’hymen, c’est en vain qu’on réclame
Le dieu des vers et les neuf doctes sœurs ;
C’est le sort des amours et celui des auteurs
D’échouer à l’épithalame.

3o Le voyage de campagne. Paris, Mme Barbin, 1699. 2 vol. in-12. Roman très bien écrit.

4o Histoire de la courtisane Rodopa. Loches, 1708.

5o Histoire galante des habitants de Loches (désignée sous le nom de Ségovie).

6o Les Lutins du château de Kernosy, nouvelle historique. Leyde (Paris), Lefèvre, 1710-1717. 2 vol. in-12.

Sur la première page d’un exemplaire de ce dernier roman faisant partie de la collection de M. Paulmy d’Argenson, je lis :

« Joly roman, de la gayeté, du bon ton, de l’esprit, de l’intérêt ; il y a deux jolys contes de fées, dont l’un, qui s’appelle Estoilette, est à peu près le