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JEAN DE MONTIGNY

DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE


(1636–1671)


Dans ses notes sur les poésies du marquis de Montplaisir, Lefebvre de Saint-Marc nous fait part de son intention de publier, « quand l’occasion s’en présentera, » une édition des œuvres complètes de cet abbé de Montigny, « mort en 1671, évêque de Léon, à l’âge de 35 ans. » Le savant bibliographe, qui n’a malheureusement pas donné suite à son projet, ajoute, en forme de conclusion : « C’étoit un très bel esprit, aimant l’étude, aiant du goût, et capable d’écrire aussi bien en prose qu’en vers. » Il faut croire que les fragments qui ont échappé à l’injure du temps justifient singulièrement cette opinion ; car, quoiqu’il faille les chercher, souvent les deviner, dans des recueils aujourd’hui rares, ils ont réuni les suffrages des juges anciens et modernes, ils ont ajouté à l’intérêt qu’inspire cette jeune et séduisante figure. Jean de

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