RENÉ DE CERIZIERS
a vie du Père de Ceriziers, historien,
théologien et poète, est assez mal connue.
Né à Nantes en 1609, il entra chez les
Jésuites, y fut professeur et devint plus
tard aumônier et conseiller de Louis XIV ; on croit
qu’il mourut en 1662. Il fut en relations avec de
grands personnages, le cardinal de Richelieu, « l’intelligence
visible de l’Estat, » comme il l’appelle, à qui
il dédia sa « Consolation de la Théologie, » la duchesse d’Aiguillon qui le décida à traduire les Confessions de saint Augustin, le maréchal de la Motte-Houdancourt
et le comte d’Harcourt, dont il a écrit
les éloges. Les notices qu’Ogée (Dictionnaire de Bretagne), Guimar (Annales nantaises) et M. Miorcec de Kerdanet ont consacrées au Père de Ceriziers sont
brèves et incomplètes ; en revanche, celle de M. Weiss,
dans la Biographie universelle, pourrait bien être
trop complète, car elle attribue, sans fondement