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ALEXANDRE DE RIVIÈRE

ou août 1603) demoiselle Thomase de Panard, dame de Forges, et en secondes noces (vers 1607 ou 1608), Élisabeth de Costeblanche, qui lui survécut. Il eut de son premier mariage une fille, Catherine, qui épousa, en Saint-Germain de Rennes, le 27 septembre 1620, messire Jean de la Sauldraye, président aux requêtes du Parlement de Bretagne ; de son deuxième mariage, deux filles, Renée, baptisée le 8 avril 1609, Élisabeth, baptisée le 17 mai 1610, mariée à Pierre Gouyon, sieur de la Raimbaudière[1]. Cette dernière alliance est mentionnée par M. Pol de Courcy. Une sœur de Rivière épousa un sieur Michaël de Rochemaillet ; nous en avons la preuve dans les pièces de vers qui précèdent le Zodiac poétique, et dont plusieurs émanent de M. Michaël de Rochemaillet, qui s’intitule fils de la sœur de l’auteur[2].

Ces considérations de famille se joignent aux raisons littéraires pour faire d’Alexandre de Rivière, en dépit de son origine parisienne, un poète breton.

Olivier de Gourcuff.
  1. Élisabeth mourut dans la paroisse de Noyal-sur-Vilaine, le 5 janvier 1581, et y fut inhumée le 7. (Registres paroissiaux de Noyal-sur-Vilaine.)
  2. Plusieurs membres de la famille de Rochemaillet (de son vrai nom Michel) ont écrit des vers latins et français dans des recueils du temps. Ils étaient Angevins.