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ROMANCE.
I.
Consultez votre cœur, car lui seul est en cause,
Ne regrettez-vous rien des beaux jours disparus ?
Celui que vous aimiez ?… Si vous ne l’aimez plus,
Vous devez accepter ce que l’on vous propose.
Si vous ne l’aimez plus !
II.
Mais si vous ressentez encor là quelque chose,
Rien qu’au souvenir des anciennes amours,
Celui que vous aimiez, si vous l’aimez toujours,
Vous devez refuser ce que l’on vous propose.
Si vous l’aimez toujours !
CATHERINE.

Si je l’aime toujours… tiens… vois plutôt. (Elle se jette dans ses bras. — Ils s’embrassent avec fureur sous les yeux de Rabastens stupéfait.)

RABASTENS.

Eh bien, qu’est-ce que c’est que ça ?

GUSTAVE.

Ma petite Pomme d’Api.

RABASTENS.

Comment c’était ?…

GUSTAVE.

Que je t’embrasse encore ! (Ils sautent encore dans les bras l’un de l’autre.)

RABASTENS, furieux.

Devant moi. (Ils se séparent.) Mais allez… allez… ne vous gênez pas ! Recommencez si ça vous amuse.

GUSTAVE ET CATHERINE.

Bien volontiers. (Ils recommencent à s’embrasser.)

RABASTENS, au comble de la colère.

Malheureux !

CATHERINE.

Mais, c’est pour vous obéir.