petite chose ; mais ça ne fait rien, ça ne fait rien, et c’est même très-honnête à vous de… Et je ne vous en veux pas pour ça, au contraire, et il ne faut pas que ça nous empêche de déjeuner. Allons, à table… vite à table… (A Catherine.) Comment, vous n’avez mis que deux couverts !… Et le vôtre ? Et le vôtre ?
Mais, monsieur, moi je déjeunerai à la cuisine.
À la cuisine… allons donc, je vais le mettre, votre couvert.
Oh ! monsieur… monsieur…
Voyons, Pomme d’Api, une dernière fois.
Non… non… non…
À table… à table !…
Oui, à table, à table… J’ai besoin de m’étourdir, vous m’avez fait penser à des choses…
C’est ça, étourdissez-vous… étourdissons-nous… Et toi aussi, Gustave, tu as besoin…
Eh bien, oui, moi aussi. (Tous les trois s’asseyent. — Rabastens au milieu, fait face au public ; Catherine à droite de Rabastens, et Gustave à gauche.)
A la bonne heure, à la bonne heure ! (A Gustave.) Ne pense plus à ta maîtresse. (A Catherine.) Et vous, ne pensez plus à votre petit amant.
Ah ! ma maîtresse !