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directeur de l’École vétérinaire du Hanovre, l’a étudiée et traitée pendant trois années, de 1817 à 1820.

De 1821 à 1828, elle apparut à plusieurs reprises dans l’empire d’Autriche, et principalement en Bohême, où elle fit de grands ravages ; mais les désastres furent encore plus grands dans la Styrie, où elle régnait en 1821.

La Suisse fut aussi envahie en 1830. Non-seulement on l’observait alors dans ce royaume, mais à la même époque de 1830 à 1832, Lautour l’étudiait en France. Les observations de ce dernier auteur restèrent probablement inédites, car ce n’est qu’en 1852 qu’elle a été décrite en France.

En 1835 et 1839, Haxthausen en fit une étude approfondie dans la Haute-Silésie, dans les provinces de Leibschütz et d’Œltz, où elle régna jusqu’en 1840. Enfin, depuis cette époque, la maladie s’est montrée rarement dans les endroits que j’ai cités.

En 1840, elle sévissait avec violence dans les haras impériaux de l’empire russe. Certains auteurs disent qu’elle doit être originaire de cette contrée ; tandis que les vétérinaires russes la croient d’origine anglaise, c’est du moins ce que cette note semble prouver : « La syphilis du cheval, dit M. le docteur Reinner, règne presque sans discontinuer sur les chevaux de la Russie, dans les haras de Skapin, dans le gouvernement de Nischegorod. Elle sévit aussi parfois dans les haras de la couronne, où elle a été introduite, dit-on, par des étalons anglais. » Mais, à proprement parler, son origine est encore obscure.

En 1841, elle sévissait dans certains haras de la Hongrie, car la feuille hyppologique de 1842, décrivant les haras du comte Peter Pejacsewich, situés près de Numa, en Hongrie, dit : « L’année précédente le comte a éprouvé de