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continuées pendant un mois, de pommade mercurielle double, et des injections astringentes et toniques dans le canal de l’urèthre. La liqueur de Van-Swiéten était donnée à l’intérieur.

Ce moyen de traitement a parfaitement réussi sur les trois seuls étalons qui ont été traités dans mon arrondissement La maladie a été aussi vaincue sur un grand nombre de juments, qui, comme je l’ai déjà dit, sont encore avec avantages livrées à la reproduction.

Les renseignements se rapportant à ce dernier traitement, je les dois à l’obligeance de M. Piet, que je prie de recevoir ici mes remerciements. Les préparations mercurielles contre-indiquées par tous les auteurs, ayant donné de bons résultats à M. Piet, il y aura à rechercher les conditions dans lesquelles elles sont efficaces.

La castration devra donc être pratiquée dans les deux périodes de la maladie, toutes les fois qu’il n’y aura pas encore paralysie de l’arrière-main.

Elle sera d’autant plus efficace, qu’elle sera pratiquée dans un temps plus rapproché du début de la maladie.

La castration ne produira pas un dommage matériel, puisque, lors même que l’étalon guérirait sans être opéré, son propriétaire n’en aurait pas la libre disposition. Il ne pourrait avant trois ans environ le remettre à la reproduction, et il lui est défendu de le vendre. Devant donc renoncer à le rendre jamais propre au service de la monte, le vétérinaire ne devra pas hésiter à conseiller la castration.


Moyens prophylactiques. La maladie du coït se développant habituellement par voie de contagion, comporte des mesures générales qu’il est indispensable de mettre en pratique. Ce sont : la castration, la rareté relative des saillies, l’entretien dans le plus grand état, propreté des organes