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se cicatrisent ensuite. La robe devient terne, etc. Tels sont les symptômes généraux qui appartiennent indistinctement au mâle et à la femelle.


Variété spontanée. (Hertwig) Cette variété est bénigne ou maligne ; mais, quelle que soit sa forme, elle s’annonce toujours primitivement par des symptômes généraux. Or, comme ceux-ci ne sont pas constants, je crois qu’il est difficile de distinguer, dans certains cas, cette dernière variété de celle communiquée, qui débute toujours par les symptômes locaux. Enfin, malgré cette différence de manifestation dans le début, les symptômes de la variété spontanée sont en tout semblables à ceux de la variété communiquée.


Marche, durée et terminaisons. La marche de la maladie est insidieuse, elle éprouve quelquefois des temps d’arrêt plus ou moins longs, qui inspirent l’espoir de la guérison. Mais cet espoir est bientôt déçu quand la maladie se réveille, se montre avec une plus grande intensité et marche ainsi vers une terminaison fatale. C’est donc une affection lente, chronique, éprouvant des rémissions et des paroxysmes.

La durée varie suivant l’intensité avec laquelle a été atteint l’animal ; mais en général elle est de cinq à six mois. Certains auteurs prétendent que la guérison n’est complète qu’après deux ou trois ans. Cependant dans les Landes quelques juments, après des soins à l’étable durant deux mois environ, ont pu être remises dans les barthes ou vaine pâture, où quatre à cinq mois après elles avaient repris l’embonpoint que comporte les conditions dans lesquelles elles vivent.

La terminaison de la maladie est généralement fatale dans la variété maligne ; tandis que la guérison se montre bien souvent par les seuls efforts de la nature dans la variété bénigne. Les sujets atteints de l’affection maligne ne sont