Page:Hafiz - Quelques Odes, traduction Nicolas, 1898.djvu/73

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XI


Voyez où sont les actes pies, et voyez où je suis, moi, pris de vin ; vois la distance qui nous sépare, où elle commence et où elle finit.


Quelle comparaison entre un débauché tel que moi, les bonnes œuvres et la dévotion ! Quelle différence énorme entre entendre un sermon ou les accords d’un violon[1] !

  1. Inutile de dire ici que Hafiz raille les dévots adorateurs des choses extérieures. Il n’est débauché que pour ceux-là qui ne comprennent rien à son état d’âme non plus qu’à sa façon de s’exprimer. On