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VIII


Ô Zéphyr ! dis à cette charmante gazelle, le plus doucement possible : c’est toi qui es cause que nous errons sur les montagnes et dans les plaines[1].


Pourquoi celle dont les paroles sont si douces — puisse sa vie se prolonger — pourquoi ne s’informe-t-elle pas de ce pauvre perroquet qui aime tant le sucre ?

  1. Ce passage fait allusion à Medjnoun, qui, malheureux dans son amour pour Leila, s’en alla, de désespoir, vivre avec les bêtes féroces sur les montagnes.