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teint, de coloris, de grain de beauté ou de duvet naissant sur la joue[1] ?


Je savais bien qu’à voir cette beauté chaque jour plus éclatante de Joseph, l’amour soulèverait enfin le voile sous lequel se cachait la vertu de Zouleikha.


Répète, ô échanson, répète-nous tes refrains qui parlent du vin et de la danse : un peu moins de zèle à rechercher les mystères de la création ; car, vois-tu, personne jusqu’ici n’a, par la science, résolu cette énigme et personne ne la résoudra[2].

  1. Quel rapport ? Quelle liaison y a-t-il entre le premier hémistiche et le second ? Peut-être faut-il comprendre : L’incomplet amour du poète pour l’objet chéri de son cœur, dont la beauté infinie mériterait, selon lui, un amour plus violent encore, peut-il lui servir d’ornement et ajouter à ses charmes ? — Cependant je doute de cette explication.
  2. À rapprocher de ces vers d’Hafiz. Tu ne comprendras pas un point des secrets du monde quand