Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XXXV
Au ciel, comme les mâts d’un immense navire,
Se dressent, ô Paris, tes clochers et tes tours ;
À leurs pieds, dans la rue aux sinueux détours,
La foule en flots pressés vit, circule et respire ;
Flux, reflux incessant, mer où sombre et chavire
Maint naufragé perdu sans espoir de secours,
Phosphorescente houle où le gaz fait reluire
Des trésors étalés au coin des carrefours.