Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/79

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXXIII

LA CHAÎNE DES HEURES


Ainsi que de pâles Statues,
Immobiles, à demi nues,
Sont les heures de l’avenir :
Leur longue chaîne ne s’achève
Qu’aux horizons où notre rêve
Essaye en vain de parvenir.

Pourtant par la marche muette
Du Temps dont l’errante planète
Marque les pas au firmament,