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XXV
Je suis comme un captif dans une tour déserte
Que garde un invisible et fidèle geôlier :
Jamais un bruit de pas n’ébranla l’escalier,
Jamais la lourde porte en fer ne s’est ouverte ;
La fenêtre est très large et me permet de voir
La morne immensité d’une plaine inconnue,
Sans arbres, sans maisons, sans chemins, toute nue,
Où rien ne vit, où rien ne semble se mouvoir.