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les gens se promener dans les allées bordées de fleurs, au flanc de la colline, d’observer les curieux venant voir la machine marsienne, qu’on a laissée là encore, d’entendre le tapage des enfants qui jouent, et de me rappeler que je vis tout cela ensoleillé et clair, triste et silencieux, à l’aube de ce dernier grand jour…

Et le plus étrange de tout, encore, est de penser, tandis que j’ai dans la mienne sa main mignonne, que ma femme m’a compté, et que je l’ai comptée, elle aussi, parmi les morts.