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sion que la nation avait pour tout impôt soit personnel, soit territorial ; et le gouvernement souhaitait d’éviter aussi long-temps que possible d’en venir à cette extrémité. On espérait d’abord que L’Angleterre, en nous voyant enfin prendre sérieusement les armes, s’empresserait de satisfaire à nos justes réclamations, et ne nous laisserait pas tenter la fortune de la guerre. Les différentes propositions pour une suspension des hostilités, l’offre de la médiation russe, avaient pendant quelque temps encore fait croire à une paix prochaine ; de sorte qu’on avait retardé l’adoption de mesures désagréables pour la masse des citoyens jusqu’à ce qu’elles fussent devenues inévitables, et qu’eux-mêmes en eussent reconnu la nécessité. C’était précisément le cas où nous nous trouvions à la fin de 1813. Les revers que nous avions éprouvés sur la frontière du nord-ouest, le peu de part que les états de l’est avaient pris à la guerre, la création d’une marine sur les lacs, les armées plus considérables, que nous devions opposer à l’ennemi, tout avait considérablement augmenté nos dépenses, et rendait urgente l’adoption de moyens extraordinaires. Aussi ; lorsque les taxes intérieures furent proposées au congrès, elles furent adoptées, après un