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Le cornmodore Porter, commandant la frégate l’Essex, était sorti de New-Yorck le 5 juillet ;


    que tous les navires étant à l’ancre aucun boulet n’était perdu, dura, presque sans interruption, depuis deux heures après midi, jusqu’au lendemain, et eut pour résultats la prise de la Néréide, capitaine Willougby, et la destruction des frégates la Magicienne et le Syrius qui, toutes deux, sautèrent pendant l’action ; la seule l’Iphigénie, qui avait moins donné que ses compagnes, parvint à se faire remorquer par ses embarcations sous le fort de la passe, qui, comme nous l’avons dit, était entre les mains des Anglais ; mais cette frégate et le fort furent forces de se rendre à une autre division française qui arriva dans ces parages quelques jours après le combat.

    Les Anglais perdirent dans cette affaire quatre frégates, eurent plus de six cents hommes tués, et on leur fît environ douze cents prisonniers, y compris la garnison du fort de la passe.

    Quelque temps après ce glorieux combat, le capitaine Bouvet, qui était passe, avec les restes de son équipage, montant à peine à deux cents hommes, sur l’Iphigénie, rencontra, entre les îles de France et de. Bourbon, la frégate anglaise l’Africaine, capitaine Cobbet, ayant quatre cent vingt hommes d’équipage. Au bout d’un combat de quarante minutes bord à bord, la frégate anglaise, rasée de tous ses mâts, amena son pavillon. Quand on fut l’amariner, on trouva qu’elle gavait plus que cent vingt hommes debout et bien por-