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impossible de lui envoyer, par la route ordinaire, le renfort dont il avait besoin ; et qu’il devait en conséquence rester où il se trouvait jusqu’à ce que les circonstances fussent devenues plus favorables : Dans un post-scriptum, le général lui donnait avis qu’on tenterait d’ouvrir une communication par un autre côté, en traversant la rivière Huron un peu plus haut. Et en effet, le 14 août, les colonels Miller et Cass furent envoyés avec trois cent cinquante hommes pour accomplir ce dessein. Quelque temps avant cette époque, le général Hall, qui commandait à Niagara, avait fait dire qu’il était hors de son pouvoir d’envoyer aucun renfort.

Le 15 août, les Anglais vinrent prendre position vis-à-vis Détroit, et se mirent de suite à construire des batteries. À leur approche, le major Denuy, qui commandait à Sandwich, avait évacué ce poste et s’était replié sur Détroit, d’après la résolution qu’on avait prise de ne plus agir que sur la défensive. Les Anglais continuèrent leurs travaux, et le 15 envoyèrent un parlementaire pour sommer la place de se rendre ; ce parlementaire était porteur de la note suivante adressée au général Hull

« Monsieur, les forces qui sont à ma disposition m’autorisent à demander la reddition