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nous pas vu combien peu furent solides toutes ses conquêtes ? N’est-il pas prouvé que ses tentatives contre l’Espagne et la Russie étaient aussi folles que téméraires ? Non, jamais l’Angleterre ne fut dans un véritable danger ; non, elle ne soutenait pas la cause des nations, mais celle de sa seule ambition, non, elle n’était pas le boulevard de la civilisation, mais la cruelle et perfide instigatrice des Sauvages ; non, enfin, elle n’était pas la dernière espérance du monde. — Un pareil titre ne convient qu’à l’Amérique, qui, sans se proclamer fastueusement la protectrice des nations, offre la preuve vivante que la tyrannie n’est pas nécessaire à la stabilité des états, et que, pour être grand, heureux, prospère, un peuple ne doit ni se dégrader, ni se laisser avilir.