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des côtes : au premier signal du danger, les milices des environs devaient se réunir à eux, ainsi que des détachements de matelots et de soldats de marine qui n’étaient pas pour lors employés sur les bâtiments de l’état.

Le 4 février, une escadre composée de deux vaisseaux de ligne, de trois frégates et d’autres plus petits navires, entra dans la Chesapeake, paraissant se porter vers Hampton-road. L’alarme se répandit immédiatement jusqu’à Norfolk, et toutes les milices furent appelées aux armes. Cependant l’ennemi ne fit aucune tentative contre la ville ; il se borna à bloquer toutes les rivières qui viennent décharger leurs eaux dans la baie, et à détruire les petites embarcations qui servaient de moyens de transport d’un lieu à l’autre.

Dans le même temps, une autre escadre, sous le commodore Beresford, composée du Poitiers de soixante-quatorze, de la frégate la Belvidera et de quelques avisos, parut à l’entrée de la Delaware, et s’empara de plusieurs caboteurs. Le commodore Beresford essaya de débarquer des troupes sur plusieurs points, mais il fut constamment repoussé par les milices rassemblées à la hâte. Le 10 avril, ce même officier ayant envoyé demander des vivres aux