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pes. Il quitta ce port le 22, laissant le pert et la Belle-Américaine pour veiller aux mouvements de l’ennemi, et arriva deux jours après à Niagara, amenant avec lui le régiment d’artillerie du colonel M’Comb, fort de trois cent cinquante hommes.

Le 26 mai, le commodore fut reconnaître la côte ennemie, pour choisir la place où le débarquement s’opérerait le plus aisément, et en même-temps déterminer les positions dans lesquelles les navires qui tiraient le moins d’eau devraient s’embosser. Cette reconnaissance faite, l’attaque fut fixée au lendemain. On prépara tous les bateaux qui devaient servir au transport des troupes, et dont plusieurs avaient été construits tout exprès. L’ennemi apercevant ces préparatifs se mit à tirer de l’une de ses batteries ; les Américains ripostèrent, et bientôt tous les canons des deux forts furent en jeu. Cette canonnade dura quelques heures ; elle fit, à ce qu’il parut, beaucoup souffrir le fort George qui eut entre autres dommages son mât de pavillon emporté : toutes les constructions qui avoisinaient ce fort furent criblées de boulets. Du côté des Américains la perte se borna à peu de chose. Pendant ce temps tous les bateaux filèrent