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magasins seraient tombés en notre pouvoir.

Les Américains, ayant repris leur marche vers la ville, rencontrèrent bientôt des officiers de la milice canadienne qui venaient offrir de capituler. Ces officiers paraissaient vouloir faire traîner la négociation en longueur ; et comme on supposa que c’était une nouvelle ruse du général Sheaffe pour avoir le temps d’opérer sa retraite avec les troupes de ligne, d’emporter ou détruire toutes les propriétés publiques, et enfin de brûler le navire qui était sur les chantiers, Forsythe et Ripley se portèrent en avant et furent bientôt suivis par toutes les troupes, auxquelles le colonel Pearce enjoignit de nouveau de ne commettre aucun excès. Enfin, à quatre heures de l’après-midi, les Américains furent en pleine possession d’Yorck.

La capitulation qui avait été faite portait que les troupes régulières, les miliciens, et les marins de tous rangs, seraient prisonniers de guerre ; que toutes les propriétés publiques seraient fidèlement livrées aux Américains ; que les propriétés privées seraient respectées ; que les autorités civiles conserveraient les pouvoirs dont elles étaient revêtues ; et qu’enfin les chirurgiens qui soigneraient les blessés