Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/199

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le général Harrison avait vu avec chagrin le mouvement du général Winchester, et ne prévoyant que trop les funestes conséquences qu’il devait avoir, il fit partir en toute hâte trois cents hommes de la milice de l’Ohio, sous les ordres du major Cotgreves, pour aller renforcer nos troupes sur la rivière Raisin ; mais ce major ayant appris la capture du général Winchester, se replia sur Rapids, où se trouvait alors le général Harison. Ce dernier, à la nouvelle de l’affaire de Frenchtown, crut devoir faire retraite sur Carryingriver, afin d’opérer sa jonction avec le reste de son armée, et de protéger un convoi d’artillerie qui en ce moment venait du haut Sandusky : toutefois, avant de s’éloigner, il fit battre le pays par un corps d’élite pour tâcher de ramener ceux de nos hommes qui avaient eu le bonheur d’échapper aux ennemis ; mais le nombre en était bien peu considérable, et encore la plupart d’entre eux, sans nourriture et sans vêtements,


    moyen, donner une grande leçon de morale la France ? Les Anglais donner des leçons de morale !  !  ! — Voir la lettre de lord Wellington à lord Castlereagh, insérée au Moniteur du 19 octobre 1815.

    (Note du traducteur.)