lui fit beaucoup de mal ; il put incendier Washington, piller, saccager beaucoup d’autres villes, ruiner un grand nombre de particuliers ; mais il ne put s’établir solidement nulle part : on le chassa de toutes les conquêtes éphémères qu’il avait faites ; et le dernier combat de la guerre, celui qui fut livré sous les murs de la Nouvelle-Orléans, a dû convaincre l’Angleterre, par la perte énorme qu’elle y essuya ? que désormais elle n’avait plus que honte et désastres à recueillir en venant attaquer les fils de l’Amérique sur le sol sacré de leur patrie.
Parmi les différentes relations de cette guerre qui parurent aux États-Unis peu après la conclusion de la paix, celle dont nous donnons en ce moment la traduction s’est fait particulièrement remarquer ; et plusieurs éditions, épuisées dans le cours de quelques mois, ont suffisamment prouvé son succès. M. Brackenridge, son auteur, a retracé, avec précision et clarté, toutes les opérations militaires qui, pendant près