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LES MATERNELLES

XXXV
LA SOURICIÈRE

Pourquoi dans ce vilain logis
Que tu destine aux souris,
Mets-tu de la blanche farine ?
Ce n’est pas la peine, vraiment,
De les régaler, j’imagine.

— Mon enfant la souris est fine,
Mais très-gourmande… heureusement !
Pour qu’elle risque une sottise,
Pour l’attirer jusqu’aux anneaux,
Je compte sur sa gourmandise :
On n’est pris que par ses défauts.