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NOTES


1. P. 20. Ainsi que le fait, après des écrivains antérieurs, G. Spieker : Leben und Lehre des Petrus Pomponatius. München 1868, p. 8 et suiv. Voir au contraire F. Fiorentino : Pietro Pomponazzi, Firenze 1868, p. 30. Fiorentino pense toutefois que les écrits postérieurs de Pomponazzi montrent moins de chaleur à se soumettre à la foi, ce qui serait un effet de la critique incessamment poursuivie.

2. P. 33. J’ai déjà développé cette conception de Montaigne dans mon traité intitulé : Montaignes Betydning i Etikens Historie (Det nittende Aarhundrede, 1876). (Signification de Montaigne dans l’histoire de l’éthique. Le XIXe siècle, 1876). — Dans son ouvrage : Skepticismen som Led i de aandelige Bevägelser siden Reformationen (Köbenhavn 1890) (Le scepticisme comme terme des mouvements intellectuels depuis la Réforme. Copenhague 1890), Starcke a dépeint Montaigne principalement sous le côté négatif et sceptique. J’ai cherché à montrer dans mon ouvrage : Tvivlens Historie i nyere Tid (Tilskueren 1891) (Histoire du doute dans les temps modernes), que Starcke dans son livre d’ailleurs plein de mérite insiste trop sur les idées sceptiques pour plusieurs auteurs du XVIe et du XVIIe siècles. — Dilthey (Auffassung und Analyse des Menschen im 15. und 16. Jahrhundert). — Archiv für die Geschichte der Philosophie, 1891, p. 647 et suiv.) souligne comme moi que le scepticisme de Montaigne n’était qu’un moyen de préparer la croyance en la nature.

3. P. 34. Qui se présente comme dans un tableau cette grande image de nostre mère nature en son entière majesté ; qui lit en son visage une si générale et constante variété ; qui se remarque là-dedans, et non soy, mais tout un royaume, comme un traict d’une poincte très délicate, celuy-là seul estime les choses selon leur juste valeur. Essais, I, 25.

4. P. 40. À la même époque environ que l’ouvrage de Vives parut un autre ouvrage de psychologie qui exerça également une grande influence sur la conception du siècle suivant, tout en ne possédant pas l’importance primordiale ni l’intérêt durable du premier, je veux dire le Liber de anima de Melanchthon. Vitebergae 1540. Melanchthon est bien plus près d’Aristote que Vives ; son exposition est bien plus théologique et, pour l’art de l’observation et de la description, il ne peut lutter avec le psychologue espagnol.

5. P. 44. Sur les positions changeantes de Luther par rapport à la philosophie, voir F. Bahlow Luthers Stellung zur Philosophie, Berlin 1891.

6. P. 53 O. Giercke (Johannes Althusius und die Entwickelung der naturrechtlichen Staatstheorien. Breslau 1880, p. 58) a montré que cette théorie des éphores provient des monarchomaques, voire même de Cal-