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Or tout Chanoine reſidant, ou abſent pour juſte cauſe, par exemple, pour faire ſes eſtudes, ou pour quelque voyage neceſſaire, ou pour eſtre malade, ou parce qu’il eſt appellé à vn autre Benefice, où il croit devoir pluſtoſt reſider, percevra tous les fruits de ſa Prebende, à condition neantmoins, que les Prêtres mettront des Prêtres en leur place, & les autres des Eccleſiaſtiques propres pour faire leurs fonctions.

Je décharge auſſi de toute ſujection, & exaction, qui peut regarder mes interreſts, les biens que les Chanoines qui ſont à preſent, ou qui ſeront à l’advenir, ont donné, ou donneront pour le bien de l’Egliſe, ou l’augmentation du revenu des Prebendes, pourveu que cela ſe faſſe avec mon agréement, & conſentement.

Et afin que les donations, qui leur ſeront faites, & les acquets qu’ils feront ſur mes Terres, ſoient fermes, & aſſeurez, ils auront mes lettres fcellées de mon grand Sceau.

Nous accordons auſſi la même liberté, & immunité aux Chanoines de Ste. Marie Magdeleine, à leurs Serviteurs, & à leurs Sujets, s’ils en ont jamais de nôtre conſentement, ou de nos héritiers, que nos Predeceſſeurs ont accordées à l’Egliſe de Ste. Croix, & de S. Nicolas de Vitré, & à leurs Serviteurs, & Sujets, ainfi qu’il eſt porté dans les Titres deſdits Moines.


Je leur donne le droit d’vne Foire tous les ans, qu’ils recevront en mon Chaſteau de Uitré, après la Feſte de la Purification de la Uierge.