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KUNNO.
Vois, ma chère, cette jeune enfant qui regarde en haut vers cette pomme. Elle mourrait de ne pas l’avoir, n’est-ce pas ?
KOKKALÉ.
Et ce vieillard, Kunno !
KUNNO.
Par les Parques, vois cet enfant, comme il étrangle l’oie[1] ! Si le marbre n’était pas là, devant toi, tu jurerais qu’il va parler. Pour sûr, avec le temps les hommes finiront par faire vivre la pierre elle-même.
KOKKALÉ.
Vois-tu, Kunno, cette statue de Batalé, la fille de Muttis ? Comme elle est bien plantée ! Qui ne connaît pas Batalé n’a qu’à regarder cette image : il n’a pas besoin de la voir en personne.
KUNNO.
Viens, ma chère, que je te montre une belle chose, comme tu n’en as vu de ta vie. Kudilla, appelle le néocore[2]. Voyons, c’est à toi que je