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INTRODUCTION


I

Quand M. Kenyon publia, en 1891, son édition princeps d’Hérondas, le genre des mimiambes nous était à peu près inconnu. Sans doute on savait le nom du poète, et quelques-uns de ses vers nous avaient été conservés par des grammairiens grecs, mais il était impossible avec d’aussi pauvres documents de se représenter, fût-ce de la façon la plus vague, le talent du mimographe et le genre où il s’était exercé. La perte de ces poèmes devait être d’autant plus sensible que certains auteurs anciens citaient Hérondas avec éloge. Pline le Jeune, dans une lettre à Antoninus[1], le nomme à côté de Callimaque : c’est lui que, selon toute vraisemblance, Terentianus Maurus appelle « vatem attico

  1. Ep. IV, 33.