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MIME VIII
LE SONGE

Debout, Psylla ! Allons, esclave, quand finiras-tu de ronfler dans ton lit, sans penser à la truie, que la sécheresse picote ? Attends-tu que le soleil te chauffe le derrière ? Dormeuse insatiable, n’as-tu pas les côtes brisées à rester couchée si longtemps ? Les nuits durent pourtant neuf heures ! Lève-toi, te dis-je, allume la lampe, s’il te plaît, mène au pacage la truie, qui ne veut pas rester à l’étable. Allons, grogne et gratte-toi jusqu’à ce que ce bâton t’amollisse Je crâne ! Et toi, Mégallis, fainéante, dors-tu, toi aussi, du sommeil d’Endymion ? Pourtant ce