Page:Hérondas - Mimes, trad. Dalmeyda, 1893.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Bravo ! rien à ajouter ni à diminuer. Ce qui est beau va toujours aux belles. On dirait que Pallas a taillé le cuir elle-même. (À une autre) Donne ton pied, toi aussi[1]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si l’on avait aiguisé le couperet sur le pied même, non, par mon foyer domestique, le travail ne serait pas aussi parfait qu’il l’est maintenant. (À une femme près de la porte, sans doute Évétéris) Tu donneras sept dariques de cette paire, toi, là-bas, qui ris près de la porte avec des hennissements de cavale. Femmes, s’il vous faut encore des sandales ou des mules d’intérieur, vous n’avez qu’à m’envoyer votre esclave. Toi, Métro, viens de toute façon dans huit jours chercher des bottines collantes. Pour qu’un manteau tienne chaud, il ne faut ménager ni temps ni talent[2].


  1. Toi aussi. Le vers suivant n’est pas intelligible pour nous.
  2. Ni temps ni talent. Nous adoptons la leçon de Crusius et l’interprétation de Buecheler.