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ter, car elle a peur d’user la sienne pour quatre oboles.

MÉTRO.

Mais comment notre homme a-t-il trouvé le chemin de ta maison ? réponds-moi franchement, chère Koritto.

KORITTO.

C’est Artémis, la femme du tanneur Kandas[1], qui lui a indiqué mon logis.

MÉTRO.

Artémis découvre toujours du nouveau ; rien n’est précieux comme son entremise[2]. Mais puisque tu ne pouvais alors les obtenir tous les deux, il fallait tâcher de savoir qui avait commandé l’autre.

KORITTO.

Je le suppliai, mais il jura qu’il ne pouvait le dire.

MÉTRO.

Il faut donc que j’aille chez Artémis pour avoir des nouvelles de ce Kerdon. Au revoir,

  1. Kandas. Nous écrivons Κανδᾶτος, avec Buecheler.
  2. Son entremise. Nous hasardons un sens probable : le vers est très obscur.