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TABLE ANALYTIQUE.
Fautes d’Alexandre. — Son manque d’énergie, son indécision. — Il laisse surprendre son principal corps d’armée. — Une grande armée romaine est détruite. — Retraite désastreuse à Antioche. — Alexandre est rappelé en Europe par l’invasion des Germains, qui ont franchi le Rhin et le Danube. — Guerre de Germanie. — Impétuosité et élan des troupes maures, auxiliaires des Romains. — Résistance opiniâtre des Germains. — Alexandre n’est guère plus heureux qu’en Asie, et il veut traiter de la paix. — Mécontentement des soldats ; sédition et révolte dans l’armée. — Elle nomme empereur un de ses chefs, Maximin. — Alexandre, abandonné même de sa garde particulière, tombe, ainsi que sa mère Mammée, sous les coups d’un tribun et de quelques centurions
Maximin, Thrace de naissance, et de la plus basse origine, use du pouvoir avec la violence la plus tyrannique. — Conjurations de Magnus, de Quartinus, et révolte des archers Osroéniens. — Cruautés de Maximin. — Il poursuit avec vigueur la guerre contre les Germains. — Il ravage leur pays, les surprend dans leurs marais et les taille en pièces. — Son séjour en Pannonie. — Il y gouverne l’empire, qu’il couvre de deuil et de sang. — Ses exactions, ses rapines ; pillage des temples. — il condamne au supplice les meilleurs citoyens. — Rome souffre en silence ; mais la Libye se soulève. — Révolte à Carthage. — Gordien, proconsul d’Afrique, y est proclamé empereur à l’âge de quatre-vingts ans. — Vitalien, préfet du prétoire à Rome, est poignardé. — Soulèvement de Rome. — Gordien reconnu empereur par le sénat. — Le sénat envoie des émissaires dans les