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Dans la crainte de contracter cette maladie épouvantable-Vous avez oui, je le pense, parier de cela Tous, petits et grands, le prennent en horreur, W Et sa fille, comme tous les autres, séloigne de lui. A..’ ~ ’l Pauvre cher, pauvre cher Roi il Il ne cesse jour et nuit, A j D’appeler la mort pour pouvoirise reposer... A l’ai entendu dire, et c’est vrai, je le crois, que le malheureux, depuis-qu’il est tombé malade, - A · A juré de donnei· couronne, fille et royaume, A r A celui qui le délivrerait de la lepre... A A Laissez inoi lui envoyer, prince, votre souvenir, A (Laissez moi)cherclier, au péril dema vie, des remèdespourle guérir. Et si je merle a bien une telle mission., Sans tarder Kervoura, fils du roi d’Irlande, B@2lLl-fl’(Él’€ d’Arthur de Bretagne et mon vrai Seigneur, DÉDOSGFU. sur sa tête la couronne des Anglais ! A Q Iiervoura

Hélas, mon cher ami, je voudrais pouvoir, Croire en tes paroles et en une telle i’ortune... Mais hélas, je ne puis !... il n’y a jamais eu de remède A, Contre la lepre., ,

Gar-Orjal

Ils ne se ti-ou vent point dans les champs, Nombreux, comme les feuilles, que l’hiver on ratelle... Mais j’en trouverai assez, si j’en trouve une poignée., A-D’ailleurs, ce n’est pas moi qui devrai les trouver, Et point ne serai écorché par épine ni aiguillon Pour les aller ramasser Je connais une vieille sorcière A moitié chemin entre la Basse-Bretag-ne et l’Angleterre. W Celle-la, Seigneur, jamais n’eut sa pareille, , V Depuis la création du monde, sur la terre., · o Ceile-la sait, sans peine lire dans la lune, dans les étoiles Decouvrir a chaque homme son temps passe, A Dévoiler tout du long ce qui doit arriver A A pauvre, a riche, dans le temps ai venir. Elle sait choisir les meilleures herbes, Pour chasser d’avec un homme les pires maladies, La lèpre, la coqueluche, la petite vérole, la rage, La teigne, le mal de Saint »Cado, comme le mal de Saint-Mélar, La névrose, le haut-mal, et la fievre jaune, La dartre, la pleurésie, le mal de S: tint-l\/iéen, ’ Aucune maladie ne résiste ses artifices, A j, Et lediable obéit ses méchantes invocations I A\