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pour établir sa fille et son fils, il a pris des engagements qu’il comptait tenir avec sa terre.

— Non, me dit M. Jaurès. Il ne pourra plus l’hypothéquer.

— C’est juste. La nation a pris à sa charge toutes les hypothèques. D’après la dernière phrase du programme ci-dessus, elle a supprimé les intérêts. Les gens qui avaient placé leurs économies sur bonnes hypothèques, les considérant comme la sécurité de leurs vieux jours ne toucheront plus de revenus et devront vivre de leur capital, à moins que l’État ne leur donne des ressources ; mais où les prendra-t-il, puisqu’il supprime l’impôt ?

Je me borne ici à indiquer les conséquences de cette politique de spoliation, négation de tous les principes de la Révolution.