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d’agréer l’expression de ma vive reconnaissance. Je serai toujours fier d’avoir servi sous un chef tel que vous, et béni serait le jour qui me rappellerait sous vos ordres.

Daignez agréer, Monseigneur, l’assurance de mon plus profond et plus respectueux dévouement.

Général Boulanger.
À Monseigneur le duc d’Aumale.
Paris

Expulsant en 1886 le duc d’Aumale, il nie la lettre jusqu’à ce que l’autographe en soit mis sous les yeux du public.

Rentré dans la vie civile, candidat, député, il continue ses contradictions :

Le 30 mai 1887, en quittant le Ministère, il affirme sa « fidélité aux lois constitutionnelles, dont le respect doit, dans nos cœurs, dominer tous les autres sentiments. »

C’est pourquoi il n’a pas de termes de mépris assez forts pour elles !