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l’Histoire des prolétaires, en disant que le but de ces études était de suivre les efforts faits par les prolétaires pour


…arriver à conquérir cette liberté du travail reconnue par la Déclaration des droits de l’homme mais qui, dans notre organisation sociale, est restée à l’état de vœu au lieu de devenir une réalité.

C’est à la science et à l’intelligence qu’appartient le dernier mot ; c’est par l’observation des rapports naturels et artificiels du travail et du capital ; c’est par des expériences constantes prudemment tentées, sagement conduites, continuées avec persévérance, que se constituera, d’une manière normale, la société industrielle. Bacon a dit : « On ne triomphe de la nature qu’en obéissant à ses lois. » C’est en séparant les lois de la science sociale des préjugés qui l’obscurcissent que le travailleur arrivera à la plénitude de son droit.


Je n’ai pas changé de méthode. Je considère toujours que c’est par l’étude et l’observation des lois de la science sociale que l’humanité peut réaliser des progrès. Les déclamations des socialistes révolutionnaires, les prétentions des socialistes possibilistes, les explosions de dynamite n’ont pas modifié des idées qui avaient été fortifiées chez moi, à cette époque, par le spectacle lamentable des hommes et des choses de la Commune ; je considère que tout ce qui la rappelle ou prépare le retour d’un événement