Page:Guyot - La Tyrannie Socialiste.djvu/27

Cette page a été validée par deux contributeurs.

trie et l’agriculture devront prendre assez d’extension pour qu’il en résulte l’organisation socialiste du travail collectif.


Le parti socialiste ouvrier d’Allemagne demande comme fondements de l’État :


« Le suffrage universel direct — la législation directe par le peuple, notamment le pouvoir de décider la guerre — l’armement universel au lieu des armées permanentes — la suppression de toute loi ou mesure contraire à la liberté de la presse, des réunions, des coalitions — juridiction par le peuple — l’enseignement par l’État intégral et universel — un seul impôt progressif sur le revenu. »


Quant à la protection du travail dans la société actuelle, le congrès de Gotha réclamait :


— Le droit de coalition sans limites.

— La fixation de la journée de travail normal correspondant aux besoins de la société. L’interdiction du travail du dimanche.

— L’interdiction du travail des enfants et de tout travail des femmes pouvant nuire à la santé et à la moralité.

— Des lois protectrices de la vie et de la santé des ouvriers. Un contrôle sanitaire des habitations des ouvriers. Une surveillance des mines, de l’industrie, des fabriques, des ateliers et de l’industrie domiciliaire par des employés nommés par les ouvriers ; une loi pénale sur la responsabilité des patrons.

— Règlement du travail des prisons.

— Libre administration de toutes les caisses ouvrières d’administration et de secours.


Le congrès de Halle, en 1890, organisa le parti