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hui a huélou un troh bageu e pesketat sardrin.
Goleit é er raor a rudeu, mar a hueh, é talher én un taul nid, un hanler bagad pesket ; gueh ara), er geah tud ne zaihant netra. Hirreah e mès de huélet en treu-zé. A pe vehet ér Gerver, hou peét chonj a houlen é pé leh é oé ti Fouquet, ministre Lueis XIV. Hui e iei de Sauzon, ha hui e huélou un ti anwet Krawfort, ma ne farian, hag en hanw-zé a larei d’oh é ma bet er Sauz mestr ag er Ger ver. Kement-sé é zou ur meh eid omb.Er Sauz mestr én un inisen a Frans, ruein a hrame fas ! Kerhet de Vangor, ha mar deî un dé ma vou awel gornok kriw, hui a huélou houlenneu blawoahus, hui a hué lou er mor goué. Mar doh arhoarek, kerhet ag er Gerver de Hoad ha de Hœdik. Petra e zou de huélet é Hoad hag é Hœdik ? Treu kaer, tud vad, guir grechenion. vous verrez un grand nombre de bateaux pêcher la sardine. La mer est couverte de filets, quelquefois on prend d’un seul coup de filet du poisson à em plir la moitié du bateau ; d’au tres fois, les pauvres gens ne prennent rien. J’ai hâte devoir cela. Quand vous serez à Belle-Ile, ayez soin de demander où était la maison de Fouquet, ministre de Louis XIV. Vous irez à Sauzon et vous verrez une maison appelée Krawfort, si je ne me trompe, et ce nom vous dira que les Anglais ont été maîtres de Belle-Ile. Cela est une honte pour nous. L’Anglais maître d’une île française ! mon visage en rougit. Allez à Bangor et si vous allezuri jour que le ventd’ouest soufflera avec violence, vous verrez des lames épouvanta bles, vous verrez la mer sau vage. Si vous avez du loisir, allez de Belle-Ile à Houat et à Hœdic. Qu’y a-t-il a voir à Houat et à Hœdic. De belles choses/ d’excel lentes gens, de vrais chré tiens.