Dobor bras hu r boé. Nous en avions grand besoin.
Kaul bon huès, hilleih. Vous avez beaucoup de choux.
Me mès éwé irvin. J’ai aussi des navets.
É ma hou pis é bleu; sellet me faû. Vos pois sont en fleurs; voyez mes fèves.
Me vour er faû ged un tam kik-rnoh. J’aime les fèves avec un peu de lard.
Ne gavan netra guel. Je n’aime rien davantage.
Peb suhun, me zaibr faû get kik-mob. Chaque semaine je mange des fèves et du lard.
XXXVIII. LA PROMENADE.
Ha ni aiei de hober un dro? Irons-nous faire un tour?
Ia, a greis me balon. Oui, de grand cœur.
Lausket mé de vont de glah me zok, en ur montant é vein get-n-oh. Laissez-moi aller prendre mon chapeau, en un moment je serai près de vous.
Bremen é on prest d’hou heli. Je suis prêt maintenant à vous suivre.
Ni a iei a pe garéhet. Nous irons quand vous le voudrez.
De men é hemb ni? Damb arermezeu. Où irons-nous? Allons à la campagne.
Eun e mès ne vehé vil en hent. J’ai peur que la route ne soit mauvaise.
Kampenet é bet en hent. Le chemin a été réparé.
Tuem bras é; hum lakamb ér boaskeden. Il fait grand chaud, mettons-nous à l’ombre.
Chetu azé ur huen en dès paud a zeliàu. Voilà tout près un arbre qui a beaucoup de feuilles.
Choukamb édan hi. Asseyons-nous sous cet arbre.
O kloaret ul leh! Quel agréable lieu!
Er housket e véhé huek amen. Le sommeil serait délicieux ici.