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Ean é pé chanch, en dès skoeit.

Kerhet de huélet, ia, ean é.

Marsé hui e hués me gorteit ?

Tam erbet ; n’en dé meit dek ær.

Ne iamb de gousket meit de zek ær hanter, uinek ær.

Deit on enta é kours.

Penaus en em gavet hui ag hou tro balé ?

Forh vad. Kaer bras é en amser.

N’en doh ket skueh ?

Pas rai.

Diskuéhet un tamik.

N’en dé ket dewéhad.

Oh ! mal é monnet de gousket.

Ne vourran ket monnet diwéhad d’em gulé.

Abret e vourran mont ém gulé.

Nozeah vad ! ha d’oh kement aral.

Kousket mad ha huek.


C’est lui probablement qui frappe.

Allez voir, oui, c’est lui.

Peut-être m’avez-vous attendu ?

Point du tout ; il n’est que dix heures.

Nous n’allons nous coucher qu’à dix heures et demie, onze heures.

Je suis donc venu à temps.

Comment, vous trouvez-vous de votre promenade ?

Fort bien. Le temps est fort beau.

N’êtes-vous pas fatigué ?

Pas trop.

Délassez-vous un peu.

Il n’est pas tard.

Oh ! il est temps de se coucher.

Je n’aime pas aller tard au lit.

J’aime aller tôt au lit.

Bonne nuit ! je vous en souhaite autant.

Dormez d’un bon et agréable sommeil.


XXVIII. L’HIVER.


Chetu ni ér gouian. Chetu deit er gouian.

Me garrehé ma véhé pariw.

Eid on mé, ker klous get n’ein er gouian el en han.

N’en dès ket kalz a dud ag hou chonj.


Nous voilà en hiver.

Je voudrais qu’il fût achevé.

Pour moi, j’aime autant l’hiver que l’été.

Il n’y a guère de gens de votre avis.